Toujours aussi percutant dans ses prises de position, Pascal Praud a de nouveau fait parler de lui sur le plateau de CNews, le 17 octobre 2025. Au cours de son émission, le journaliste était très en colère et a livré un long monologue sur les coûts liés à l’immigration, déclenchant une vive controverse.
Revenant sur les aides accordées par l’État français, l’animateur s’est insurgé contre ce qu’il juge être une injustice à l’égard des Français. “300 000 étudiants étrangers en France à qui on donne chaque mois entre 100 et 150 euros, ça représente 400 millions d’euros”, a-t-il affirmé.

“C’est évidemment une goutte d’eau dans le budget de l’État. Évidemment aussi, quand un étudiant français part pour les États-Unis ou pour la Roumanie, il ne reçoit pas un centime des gouvernements américains ou des gouvernements roumains. Il ne reçoit d’ailleurs aucune aide de la France pour étudier à des milliers de kilomètres de Paris.” Un constat que le journaliste juge profondément déséquilibré.
Mais c’est en évoquant les relations entre la France et l’Algérie que le ton de Pascal Praud, qui a encensé Jean-Luc Mélenchon, s’est durci. Il a ainsi dénoncé une situation qu’il estime “absurde”, en pointant du doigt le traitement des retraites des travailleurs immigrés. “C’est un suicide français !” a-t-il lancé avec force. “J’ai aussi appris ces derniers jours que les Algériens qui ont travaillé et cotisé en France et qui partent pour l’Algérie vivre leur retraite perçoivent en Algérie une retraite qui est versée par les organismes français et c’est cohérent. Mais, contre toute logique, l’Algérie refuse la réciprocité. C’est-à-dire que le régime algérien ne verse pas les pensions qui sont dues à ces ressortissants qui ont cotisé en Algérie et qui sont venus en France vivre leur retraite. Et c’est la France qui paye la différence.”
Un mécanisme qu’il qualifie d’incompréhensible et de dangereux pour l’équilibre du pays. Pour Pascal Praud, ces exemples ne seraient que la partie visible d’un système qui dysfonctionne. “La France paye quand l’Algérie refuse de verser ses retraites à ses concitoyens. Alors, ce ne sont que deux exemples parmi des centaines, parmi des milliers. Et tout est comme ça. Et pendant ce temps-là, les impôts vont augmenter, les tickets de restaurant pour vous, pour nous, ou les chèques cadeaux à Noël seront taxés de 10 % supplémentaires.” Ses propos, diffusés en direct, ont immédiatement relancé le débat sur la politique migratoire française.