La contestation sociale entre dans une phase décisive. Après la mobilisation nationale du 18 septembre, l’intersyndicale prévient qu’elle relancera grèves et manifestations si le gouvernement ne répond pas à ses demandes d’ici le 24 septembre.

Sébastien Lecornu, fragilisé politiquement, tente de maintenir le dialogue sous une pression croissante. Selon le ministère de l’Intérieur, plus de 500 000 manifestants ont défilé partout en France, tandis que les syndicats avancent le chiffre d’un million de participants. Si la plupart des cortèges se sont déroulés sans incident majeur, 309 interpellations ont eu lieu, dont 134 placements en garde à vue. Hugues Moutouh, secrétaire général du ministère, a salué le travail des forces de l’ordre mais a fustigé « une fascination historique d’une partie de l’extrême gauche pour la violence ».Réunis à Montreuil au siège de la CGT, les huit principales organisations syndicales ont salué une “démonstration de colère et de détermination”. Parmi leurs exigences :
L’abandon du projet de budget actuel, …
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