La DGCCRF vient de signaler Shein à la justice pour la présence de poupées se*uelles d’apparence enfantine sur sa plateforme. Cette révélation glaçante intervient à quelques jours seulement de l’ouverture très attendue de la première boutique parisienne du géant chinois.

L’affaire dépasse désormais le simple cadre commercial. Shein Au Cœur D’Un Scandale Pédopornographique
La découverte glace le sang. À quelques jours seulement de l’inauguration très attendue de sa première boutique parisienne, Shein se retrouve dans la tourmente la plus sordide de son histoire. Le géant chinois de la mode en ligne vient d’être épinglé pour un motif qui dépasse l’entendement : la présence de poupées sexuelles d’apparence enfantine sur sa plateforme.
L’affaire éclate comme une bombe. La Répression des fraudes française (DGCCRF) vient de transmettre le dossier au procureur de la République. Pour les enquêteurs, aucun doute n’est permis. « La description et la présentation de ces produits laissent difficilement place au doute » quant à leur caractère pédopornographique, tranche l’administration dans un communiqué sans appel.Le timing ne pouvait pas être plus catastrophique pour Shein. Alors que l’entreprise multipliait les annonces sur l’ouverture de son premier magasin permanent dans la capitale, cette révélation effroyable vient tout balayer. L’information a été transmise « immédiatement » non seulement au parquet, mais aussi à l’Arcom, le régulateur de la communication numérique.
Cette fois, le scandale dépasse largement les habituelles polémiques sur la fast fashion. Shein franchit une ligne rouge que même ses plus fervents détracteurs n’imaginaient pas voir traversée.La réalité de cette découverte dépasse l’imagination.

Les photos publiées sur Shein révèlent des poupées au corps et au visage d’une fillette, parfois accompagnées d’un ours en peluche. Un détail qui rend la scène encore plus glaçante. Pendant que ces images s’affichaient en toute impunité, les descriptions commerciales affichaient un contenu explicitement se*uel.Le contraste saisit aux tripes. D’un côté, l’innocence suggérée par ces jouets d’enfant. De l’autre, des textes d’une vulgarité révoltante qui ne laissent aucun doute sur la destination réelle de ces objets.
Pour Alice Vilcot-Dutarte, porte-parole de la DGCCRF, « cette découverte est insoutenable ». Son indignation transparaît dans chaque mot. Mais ce qui achève de la révolter, ce sont les commentaires d’acheteurs retrouvés sous ces annonces. La preuve accablante que ces produits étaient bel et bien accessibles, commandés, livrés.
Ces témoignages d’achat constituent un élément clé de l’enquête. Ils démontrent que le système de Shein a non seulement laissé passer ces annonces ignobles, mais qu’il a aussi permis leur commercialisation effective. Des transactions qui ont eu lieu sous les yeux de millions d’utilisateurs, dans l’indifférence totale des algorithmes de la plateforme.
La question brûle désormais toutes les lèvres : comment une telle défaillance a-t-elle pu se produire ?
Face à cette question qui enflamme l’opinion, Shein sort de son silence. Dans un communiqué transmis à l’AFP, la marque tente de limiter les dégâts. L’entreprise affirme avoir retiré « immédiatement » les produits incriminés dès qu’elle en a eu connaissance. Une réactivité qui sonne creux quand on sait que ces annonces ignobles étaient en ligne depuis des semaines.La communication de crise se poursuit avec une rhétorique bien rodée. Shein assure appliquer une politique de « tolérance zéro » sur ce type de contenu. Des mots qui résonnent étrangement quand la réalité vient de prouver le contraire de manière si éclatante.
L’entreprise évoque également une enquête interne en cours pour comprendre comment ces articles ont pu échapper à leurs fameux filtres de contrôle. Une investigation qui arrive bien tard, après que des dizaines d’acheteurs aient déjà passé commande.Plus révélateur encore, Shein annonce une « revue complète » de son système de surveillance. L’aveu indirect que leurs mécanismes actuels sont défaillants. Comment une plateforme qui brasse des millions de transactions quotidiennes peut-elle laisser passer de telles horreurs ?
Cette défense embarrassée révèle surtout l’ampleur du problème. Entre promesses creuses et reconnaissance implicite des failles, Shein navigue dans une tempête qu’elle a elle-même créée. Une tempête qui risque de coûter bien plus cher qu’un simple retrait de produits.Cette tempête prend effectivement une tournure plus grave que prévu. Le ministre du Commerce Serge Papin sort du silence sur le réseau X. Son message est sans appel : « L’État ne faiblira pas pour protéger les Françaises et les Français ». Une déclaration qui sonne comme un avertissement direct à l’entreprise chinoise.
Car les risques judiciaires sont colossaux. La diffusion de contenus à caractère pédopornographique peut entraîner jusqu’à sept ans de prison et 100 000 euros d’amende. L’absence de mesures de filtrage efficaces pour empêcher l’accès des mineurs expose quant à elle à trois ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.
Des sanctions qui interviennent dans un contexte déjà tendu. Comme le souligne la DGCCRF, ce n’est pas la première fois que Shein est épinglée pour des pratiques commerciales trompeuses ou des non-conformités. L’entreprise traîne déjà une réputation sulfureuse : conditions de travail indécentes, plagiat d’artistes indépendants, pollution textile massive.
Mais cette fois, le scandale dépasse tous les précédents. Pour beaucoup d’observateurs, c’est la limite morale ultime que la marque vient d’effleurer. Les débats habituels autour de la fast fashion paraissent dérisoires face à cette découverte glaçante.
L’affaire, désormais entre les mains du parquet de Paris, pourrait bien laisser une trace indélébile. Alors que Shein s’apprêtait à conquérir physiquement la France avec son premier magasin parisien, l’entreprise se retrouve dans la tourmente la plus sombre de son histoire.