Les mots bouleversants de Cindy Fabre : « Tu ne lâchais jamais ce sourire qui te définissait si bien… »

Charline Leray, Miss Bretagne 2006, s’est éteinte à seulement 38 ans. L’ancienne reine de beauté, mère d’un petit garçon, « incarnait la joie » selon le comité Miss France. Cindy Fabre, Miss France 2005, lui a rendu un hommage bouleversant. La nouvelle tombe comme un couperet. Le 27 mai 2025, à Mandelieu-la-Napoule dans les Alpes-Maritimes, Charline Leray s’éteint à seulement 38 ans. Miss Bretagne 2006, mère d’un petit garçon, elle rejoint les étoiles en laissant derrière elle un vide immense. L’émotion est palpable dans le milieu des reines de beauté. C’est Cindy Fabre, Miss France 2005 devenue directrice générale du concours, qui brise le silence sur les réseaux sociaux. Ses mots résonnent comme un sanglot : « Notre Cha-Cha, notre amoureuse de Noël. On te pleure profondément. Tu faisais partie de celles qui laissent une trace, par ton rire, ta lumière, ta joie contagieuse. Tu t’es battue avec tant de courage, sans jamais laisser tomber ce sourire qui te définissait si bien ».

La société Miss France officialise dans la foulée : « Elle incarnait la joie et sa positivité légendaire l’aura accompagnée tout au long de son combat contre la maladie ». Un combat mené dans l’ombre, loin des projecteurs qui l’avaient révélée près de vingt ans plus tôt.

Derrière ce surnom affectueux de « Cha-Cha », se cachait une femme aux multiples facettes, bien loin de l’image figée d’une simple reine de beauté. Ces multiples facettes, Charline Leray les incarnait au quotidien. Loin des paillettes, elle enseigne d’abord. Professeure des écoles, elle transmet sa passion à ses élèves avec cette même énergie qui l’avait portée sur les podiums.

Mais l’été venu, elle troque sa blouse contre le maillot d’hôtesse du Tour de France. Les routes de l’Hexagone deviennent son terrain de jeu. Quatre à cinq fois par semaine, elle remet le maillot blanc aux coureurs. Une routine qu’elle évoque avec des étoiles dans les yeux en 2018 : « Ce sont des moments très prenants, où l’on est tout le temps sur la route, mais l’ambiance est incroyable ».

La montagne l’électrise particulièrement. « Le mieux, ce sont les étapes de montagne, où les gens sont hystériques, des vrais passionnés », confie-t-elle à l’Éclaireur. Ces moments d’adrénaline pure, cette communion avec la foule en délire, elle les vit intensément.

Pendant deux ans, elle sillonne également la caravane publicitaire du Tour. « On y rencontre plein de gens, on découvre des communes », raconte-t-elle. Chaque village traversé devient une nouvelle aventure, chaque sourire échangé enrichit son parcours. Entre les salles de classe et les cols mythiques, Charline cultive cette soif de rencontres qui la définit si bien.

Cette soif de rencontres, cette joie communicative, Charline les garde précieusement même quand l’épreuve frappe. Car derrière le sourire éclatant se cache un combat que peu soupçonnent. La maladie s’immisce dans sa vie, mais elle refuse de baisser les bras.Son courage force l’admiration de tous ceux qui l’approchent. Dans l’adversité, elle continue de rayonner. Cette lumière intérieure qui l’a toujours caractérisée devient sa plus belle arme face à l’épreuve. Elle se bat, jour après jour, sans jamais perdre cette étincelle qui fait son essence.

Cindy Fabre, témoin privilégiée de cette lutte silencieuse, rend un hommage poignant : « Tu t’es battue avec tant de courage, sans jamais laisser tomber ce sourire qui te définissait si bien ». Ces mots résonnent comme un témoignage ultime de la force de caractère de Charline tout au long de son combat contre la maladie », précise l’organisation. Jusqu’au bout, elle incarne cette joie de vivre qui la rend si attachante.

Le 27 mai 2025, à Mandelieu-la-Napoule, Charline Leray rend son dernier souffle. Mais son sourire, lui, restera gravé dans toutes les mémoires. Un héritage lumineux qui transcende la tristesse du départCe sourire gravé dans les mémoires déclenche une vague d’émotion sans précédent. Dès l’annonce de sa disparition, les témoignages affluent de toute part. Le monde Miss France se mobilise pour saluer une personnalité hors du commun.

Cindy Fabre, directrice générale du concours, ouvre le bal des hommages avec des mots déchirants. « Notre Cha-Cha, notre amoureuse de Noël. On te pleure profondément », confie-t-elle dans une story Instagram bouleversante. Cette proximité n’a rien du hasard : les deux femmes se sont liées d’amitié dès 2006, quand Charline devient Miss Bretagne, un an seulement après le sacre de Cindy comme Miss France 2005.

La société Miss France officialise rapidement son émotion collective. « Elle incarnait la joie et sa positivité légendaire l’aura accompagnée tout au long de son combat contre la maladie », précise l’organisation dans un communiqué solennel. Ces mots résonnent comme un testament officiel. Sur les réseaux sociaux, les messages se succèdent. Anciennes Miss, proches, collègues du milieu éducatif : tous évoquent cette « lumière » et cette « joie contagieuse » qui définissaient Charline. Son rire légendaire devient le fil rouge de tous ces témoignages spontanés. L’onde de choc dépasse largement le cercle des Miss France. Elle touche tous ceux qui ont croisé cette femme au parcours atypique.